TPE: la radiographie, lycée Blaise Pascal d'Ambert

 La radiographie : Comment cette technique a-t-elle révolutionné la médecine et ses diagnostics ?

 

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> Plan détaillé de l'exposé

I- L'obtention de l'image radiographique Production de rayons X
Formation de l'image
Obtention de l'image
>> déviation des électrons

II- Les applications médicales de la radiographie >> Interview: Dr Sniehotta
Naissance de la radiographie
>> Tube de Crooks
Protections du praticien
Un outil diagnostique
Une technique fiable ?

Conclusion
Bibliographie

> TPE: Endoscopie
> Liens internet

II. Formation de l'image : l'effet photoélectrique

 Il existe plusieurs effets dus au passage des rayons X dans la matière :

bullet

 L'effet Compton est un mode d’interaction inévitable, pour les niveaux d’énergie des rayons X utilisés en radiodiagnostic, qui entraîne l’apparition d’un rayonnement secondaire ayant des conséquences néfastes sur l’image radiographique. L’effet Compton a pour résultat une déviation et une réduction de l’énergie du rayon X incident. Il se produit principalement lorsque l’énergie des rayons X est élevée, c’est à dore lorsque la tension (kV) est élevée.

                 La probabilité qu’un rayon X d’énergie donnée produise un effet Compton lorsqu’il traverse la partie à radiographier ne dépend que de la densité (masse volumique des tissus) mais pas du numéro atomique de l’atome cible. Ce dernier élément constitue une différence majeure entre les deux effets dont la conséquence sur la formation de l’image est très importante : l’effet Compton est responsable d’un contraste moins marqué que l’effet photoélectrique.

 

 

bullet

L'effet photoélectrique est le phénomène physique le plus intéressant pour la formation de l’image radiologique. Sans rentrer dans le détail, on peut dire que le résultat final est un arrêt complet du rayon X incident. Il se produit principalement  lorsque l’énergie des rayons X est faible (50-80 kV).

             La probabilité qu’un rayon X d’énergie donnée produise un effet photoélectrique lorsqu’il traverse la partie à radiographier dépend de la densité (masse volumique des tissus) et du numéro atomique de l’atome cible. La probabilité d’interaction est proportionnelle au cube du numéro atomique (Z). Les atomes de numéro atomique élevés, comme l’iode (Z=53), le barium (Z=56) ou le plomb (Z=82) arrêtent plus facilement les rayons X par un effet photoélectrique que les atomes de numéros atomiques faibles (carbone, hydrogène, oxygène, azote) composant la matière organique. Par exemple, pour un rayon X d’énergie donnée, la probabilité d’intéraction par un effet photoélectrique est (53/16)3 = 36 fois plus grande pour un atome d’iode (Z=53) que pour un atome d’oxygène (Z=16).

 

Lycée Blaise Pascal / Ambert / Terminale S2
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