TPE: la radiographie, lycée Blaise Pascal d'Ambert

 La radiographie : Comment cette technique a-t-elle révolutionné la médecine et ses diagnostics ?

 

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I- L'obtention de l'image radiographique Production de rayons X
Formation de l'image
Obtention de l'image
>> déviation des électrons

II- Les applications médicales de la radiographie >> Interview: Dr Sniehotta
Naissance de la radiographie
>> Tube de Crooks
Protections du praticien
Un outil diagnostique
Une technique fiable ?

Conclusion
Bibliographie

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    I.      L’endoscopie ou fibroscopie

 

*     INTRODUCTION

                L’endoscopie diagnostique sert à explorer un organe, pour y déceler d’éventuelles anomalies, tumeurs, traces d’une pathologie. Elle peut comprendre la pratique de biopsies (prélèvement d’un fragment de tissu), si l’endoscope est muni de pinces de biopsie. L’endoscopie opératoire, quant à elle, permet de réaliser des gestes thérapeutiques, comme l’ablation d’une tumeur, sans avoir recours à la chirurgie traditionnelle.

 

                Qu’elle soit faite avec des instruments souples ou rigides, l’endoscopie est utilisée soit à visée diagnostique après avoir examiné le patient, soit pour intervenir chirurgicalement en permettant d’effectuer des interventions complexes sans être obligé d’inciser (ouvrir) les parois du corps humain. Elle est également utilisée pour traiter des tumeurs de certains organes creux comme la vessie, une augmentation de volume de la prostate, une stérilité féminine, des polypes1 du gros intestin ou de l’estomac. Ces interventions, auparavant, nécessitaient un abord chirurgical classique, elles sont de nos jours de moins en moins pratiquées.

 

                La fibroscopie autorise l’exploration par visualisation directe ainsi que la photographie et même cinématographie (télévision, vidéo comprise) de la muqueuse des organes précédemment cités. La muqueuse est l’ensemble des cellules qui recouvrent l’intérieur des organes creux en contact avec l’air. La fibroscopie permet également le prélèvement d’échantillons de cette muqueuse pour les analyser. Enfin, les endoscopes, de façon générale sont munis d’instruments chirurgicaux tels qu’une pince qui permet de saisir et de retirer un corps étranger de l’intérieur d’une cavité de l’organisme. Ils sont également munis d’autres instruments à type de ciseaux, de panier (pour retirer des calculs), de lacets et d’anses diathermiques (pour retirer des polypes).

 

*     PETIT HISTORIQUE

 

                Les premiers endoscopes ne sont apparus qu’à la fin du XIX siècle. L’utilisation de dispositifs souples et déformables, permettant d’épouser les courbes des conduits anatomiques, a permis d’améliorer l’exploration de l’intérieur du corps. Au cours du XX siècle, les endoscopes se sont peu à peu équipés d’appareils optiques de plus en plus petits et performants (permettant de réduire le diamètre de l’appareil), ainsi que d’instruments chirurgicaux miniatures autorisant des interventions chirurgicales « de l’intérieur » (non invasives).

 

*     LES INSTRUMENTS : endoscope rigide et endoscope souple

 

*       Endoscope rigide

                L’endoscope rigide est notamment celui utilisé dans l’exploration de la vessie et de la cavité abdominale. Cet instrument est fait d’un tube métallique de 5 à 8 mm de diamètre dont la partie proximale (partie dans laquelle le manipulateur regarde) est constituée d’un oculaire et la partie distale (partie qui est introduit dans l’organisme) est munie d’un objectif.

 

 *       Endoscope souple ou fibroscope

 terme issu du latin fibra :  filament et du grec skopein : examiner

                 L’endoscope souple appelé également fibroscope dont le diamètre est plus petit que le précédent et qui est constitué de fibres de carbone ou de fibres de verre qui possèdent la capacité de transmettre le lumière dont l’origine est une source de lumière froide. Cette variété d’endoscope est utilisée pour explorer de façon plus « douce » c’est-à-dire non traumatisante, les différentes cavités de l’organisme comme l’oesophage, les bronches, le duodénum, le canal cholédoque, le colon, la vessie etc., dont l’accès serait difficile avec un endoscope rigide.

  

*         Parmi les fibroscopes on distingue :

 

                Le fibroscope à vision axiale ou terminale appelé également axoscope ou axofibroscope. L’axofibroscope est utilisé essentiellement pour examiner l’oesophage et l’estomac donc pour effectuer une oesofibroscopie ou une gastrofibroscopie.

        Le fibroscope à vision latérale appelé également latéroscope ou latérofibroscope. Dans cet appareil l’objectif (verre placé à l’extrémité de l’appareil optique) est situé sur le côté de l’appareil. Le latéroscope est essentiellement utilisé pour l’examen de l’estomac, on parle alors de fibrogastroscope.

  

*         Constitution d’un fibroscope :

 

                Cet instrument, qui sert à la fibroscopie, comprend toujours deux types de fibres de verre : l’un prélève la lumière émise par une lampe et la transporte tout le long d’un tube jusqu’à la cavité à examiner ; celle-ci est éclairée sans dégagement de chaleur, ce qui permet de conserver l’intégrité de certains tissus fragiles, comme les muqueuses. Cette lumière « froide » se réfléchit sur la paroi des cavités et est récupérée par le second type de fibres, qui la ramènent devant un système optique ; celui-ci transmet les images de l’intérieur du corps.

  

    Un fibroscope comprend une gaine étanche de 40 à 160 cm de longueur et de 5 à 12 mm de diamètre. A l’intérieur de ce tube souple la lumière d’éclairage est conduite grâce à des fibres de verre. La source de lumière (froide) est constituée par une lampe de forte intensité située à l’extérieur de l’appareil. Sans cette source de lumière, bien entendu, l’observation serait impossible, étant donné que l’intérieur des organes creux de l’organisme est sombre.

 

     Le tube souple est muni également d’autres petits canaux dont le but est de permettre la pénétration d’air dans la cavité à explorer. Ces canaux permettent également un lavage et une aspiration des différentes sécrétions émises par les muqueuses de l’organe creux dans lequel a pénétré le fibroscope. En dehors des instruments chirurgicaux cités ci-dessus, certains fibroscopes sont munis d’un laser et de différents appareils de section ainsi que d’un système d’échographie pour effectuer une écho endoscopie, ce qui permet l’étude de tumeurs du tube digestif et des structures d’organes comme l’estomac, les voies biliaires et le pancréas. Enfin, certains fibroscopes possèdent un mécanisme permettant la cautérisation (coagulation) d’une hémorragie détectée localement.

               La mobilisation du fibroscope se fait par l’intermédiaire d’un système de câblage inséré à l’extrémité de l’appareil et permettant à celui-ci d’effectuer des mouvements sur 360 degrés.

 

*         Le fibroscope et ses possibilités :

 

      Des méthodes très récentes utilisent des sources de lumière bleue pour éclairer la bronche et permettent de regarder la bronche en fluorescence. On peut ainsi dépister des lésions invisibles en lumière blanche ! Un petit canal (canal opérateur) est intégré dans le fibroscope. Dans certaines circonstances, on peut même descendre par ce canal des outils pour détruire des lésions et réaliser ainsi une endoscopie thérapeutique. Par exemple une fibre laser ou une sonde de thermo coagulation permettra de réaliser une destruction d’une tumeur par la chaleur alors qu’une sonde de cryothérapie détruira par le froid. On peut même réaliser un traitement par rayons (curiethérapie) dans les bronches ou détruire une lésion par l’effet de la lumière (photothérapie).

  

    Actuellement détrôné par la vidéo - endoscopie effectuée à l'aide de fibroscope muni à leur extrémité d'une micro caméra de télévision (capable de numériser une image et de la traiter à très haute définition) , les fibroscopes classiques relativement coûteux et fragiles seront progressivement détrônés par ces appareils modernes permettant dans certains cas, au patient de suivre lui-même avec le manipulateur la progression et les différentes manoeuvres au cours de l'opération.

 

  *    DEROULEMENT D’UNE ENDOSCOPIE

 

            Le déroulement d’une fibroscopie peut se faire soit sous anesthésie générale soit sous anesthésie locale. Quand il s’agit d’une coloscopie (fibroscopie du côlon) une anesthésie générale est nécessaire. La fibroscopie chez un enfant nécessite également une anesthésie générale. Dans ce cas l’hospitalisation est nécessaire car la fibroscopie est suivie d’une observation pendant environ vingt-quatre heures.

  

1 : polype à  tumeur bénigne, molle, implantée par un pédicule.

 

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Lycée Blaise Pascal / Ambert / Terminale S2
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